Planter un arbre est toujours une excellente idée. Ce geste se pose autant dans le but d’augmenter la valeur de sa propriété que pour produire une ombre rafraichissante. Il convient cependant de respecter certaines précautions pour que le nouvel arrivant végétal débute sa vie de bonne façon et puisse grandir en santé.
Débuter par le choix d’un emplacement avant l’essence
N’achetez pas un spécimen arboricole, même s’il vous plaît beaucoup, avant d’avoir choisi le lieu où il sera planté. Le choix de l’espèce doit préférablement s’effectuer après, parce que l’emplacement détermine les conditions de croissance. Sinon malheureusement il se peut que vous devriez procéder à un emondage dans quelques années. Il convient donc de se demander de combien d’heures est l’ensoleillement à cet endroit. Le type de sol (sec ou humide et argileux ou sablonneux) est ne autre donnée essentielle. L’entretien y sera-t-il aisé ou difficile? Si c’est compliqué, il faudra éviter une espèce aux graines ou fruits abondants. Il est sage de prendre conseil auprès d’une pépinière locale ou d’une entreprise de services d’entretien d’arbres pour vous seconder. N’oublions pas qu’un arbre peut être planté à l’endroit où un autre a été abattu.
Quel est le bon moment pour planter?
Plusieurs essences arboricoles apprécient une plantation printanière et s’y adaptent fort bien. Pour d’autres, comme les érables en guise d’exemple, c’est l’automne qu’ils préfèrent. Advenant qu’une sorte que vous prévoyiez planter au printemps ne l’ait pas été à temps, ne le faites pas durant l’été. Les périodes de chaleurs sont contre-indiquées. Alors, il sera mieux d’attendre l’automne.
Il n’est pas rare que le printemps soit considéré la saison idéale pour une plantation d’arbre, et plusieurs espèces y réagissent effectivement bien. Toutefois, pour d’autres, telles que les érables, c’est l’automne qui constitue la ssaison optimale. Il faut par contre éviter de procéder à une plantation durant des chaleurs estivales. Si ce travail n’a pas eu lieu au printemps comme prévu, alors attendez l’automne.
Test du sol
Si vous pensez que la première chose à faire après une plantation, c’est de lui donner de l’engrais, vous avez raison uniquement si le test du sol a été fait avant. Il est en effet indispensable de bien connaître sa composition afin de déterminer le mélange d’engrais approprié. Celui-ci devra inclure les nutriments qui manquent dans le sol. Ainsi, il n’y aura ni carence ni surdose de quel qu’élément que ce soit. S’il n’a pas été fait avant la plantation, le test peut très bien avoir lieu après, mais il ne fait pas épandre d’engrais tant que les résultats ne sont pas connus. Il est déconseillé d’utiliser des engrais conçus pour les pelouses contenant des herbicides, car ceux-ci peuvent nuire à de jeunes plants au point de les tuer.
Laissez suffisamment d’espace aux racines
Aussitôt un jeune spécimen en terre, ses racines doivent pouvoir s’étendre à volonté. C’est-dire qu’on devra leur fournir tout l’eau et les nutriments nécessaires. La dimension du trou de plantation est un autre facteur à considérer. Il doit correspondre à environ le double de la motte de racines. Autre précaution facilitatrice: si vous rendez le sol plus meuble, les racines y courront plus facilement.
Humidifiez avec précaution
Un nouveau plant boira beaucoup étant donné que son système racinaire doit se former. Mais il est important de ne pas lui en donner trop. Quand la plantation est terminée, arrosez puis couvrez le sol d’un paillis de 5 centimètres environ. Il aura pour fonction de retenir l’humidité dans le sol. Par la suite, durant les mois qui suivent, une vérification quotidienne du sol est requise. Elle vise à évaluer les besoins en eau. Si le sol est sec, ce sera le cas. Un petit test simple permet d’en juger. Il suffit de compresser de la terre dans ses mains. Si une motte se forme, c’est que l’humidité est satisfaisante.